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The Madison’s Library

The Madison Library welcomes all authors, no matter who they are, where they come from, published or not.
The shelves of this brand new stall await their thoughts to make this place reflect a world in perpetual motion.

Serge Grad

Biography

It is across the Rhine River, a few kilometers from the town of Goethe, during forums devoted to French culture, and several stays in New Orleans, that Serge Grad will begin to write what will become Rêves Cathodiques. 

It was not until he found himself in the shade of the flowering mangroves, under the Mexican sun, after having recorded three albums with the Gumbo Square Band, and founded SG Humanitarian Consortium that the book was born at the dawn of a pandemic where suffering continues, still shaking our planet today. 

His book will take you from one continent to another, recounting and describing a world at the gates of a Third Millennium that our Western societies today have already forgotten.

Synopsis….

Rêves cathodiques vous conduira sur une route aux destinations inconnues où les décors changent à une vitesse vertigineuse, plongeant ainsi en un claquement de doigts chaque personnage dans un lieu propre à son histoire. Petite boutique des horreurs ou bien encore Alice au pays des merveilles, il ne vous reste plus qu’à vous asseoir tranquillement dans votre fauteuil et embarquer pour un voyage à remonter le temps pour le savoir……..

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Echantillon/Sample….,

Opus Dei ou bien insoutenable légèreté d’une pièce d’un cent tournoyant au ralenti dans les vapeurs tropicales d’un Miami scalpélisé, juste le temps d’abandonner son G.I. de cousin et ses plans fromagées locales façon bayou pour culs terreux cajuns, ainsi que son bateau, une coquille de noix qu’il avait baptisé la comtesse du delta en souvenir d’une rencontre faite sur Bourbon Street, et adieu les apprentis sorciers, il embarquait pour Maracaibo, les rives de l’Amazonie, pour dix ans plus tard, des pépites plein les fouilles, le palus en prime, faire son alya et retrouver en territoires occupés, aux portes de Zabriskie Point, une armée de colons venue de la 52ème et de La petite Italie, où tous les soirs après un tragical mystery tour sur le Strip il faisait escale au Blue Morning, un sanctuaire pour chanteurs juke box heroes à la dérive où les oiseaux se cachaient pour mourir.

Les yeux, a-t-on coutume de dire, sont le miroir de l’âme.

ll en était de même pour Vegas et ces aventuriers d’un soir en déroute que la providence avait jeté sur les chemins du hasard. Ayant tout perdu ou trop gagné, ils s’abandonnaient alors dans les bras de cette putain aux longs cours qui leur renvoyait à son tour une image d’eux-même qu’ils ne cherchaient plus à fuir.

 

 

La représentation même de leurs propres fantasmes sous les traits de l’exubérance de Sin City, où dieux et diables se confondant, dessinaient les contours apocalyptiques d’une civilisation que seuls en proie à leurs propres vices ils avaient souillé à jamais et projeté dans les abîmes du temps.

« You Can Check-Out Any Time You Like, But You Can Never Leave »

Prisonniers de leurs rêves, ils étaient alors condamnés à errer dans un Vegas intemporel où, instantané d’une civilisation aux portes de l’enfer, Manhattan contemplait une Dame Eiffel qui, faisant face aux ballets aquatiques d’une Italie ombrageuse se dressait fièrement dans cette oasis de lumière, comme pour témoigner mieux encore des guerres fratricides que la vieille Europe avait portées.
Réminiscences swannesques ou bien chapelle sixties, il revoyait défiler les images virtuelles d’un rêve éveillé.
Un Greyhound bus traversant le désert d’Arizona sous une voûte étoilée digne d’un roman d’aventures, les berges du Mississippi sa Telecaster à la main, allant de clubs miteux en bouis-bouis infâmes, ou bien encore Coney Island et son Luna Park, si proche et si loin à la fois du rêve américain, de Manhattan et ses chimères, ondulant sur les flots d’une Hudson River aux reflets saumâtres.
C’était donc là, dans ce triangle des Bermudes qu’il racontait au petit matin à ces bataillons entiers de Joan Baez montées à la capitale la fleur au fusil et la guitare en bandoulière, ses soirées dans un Frisco maison bleue acidulée.
Ivres d’aventures, rêvant d’Amériques, telles des étoiles s’évanouissant dans les brumes aurorales, elles s’abandonnaient alors aux délices de l’infini dans un Manhattan warholdisé Velvet Underground…….